sábado, junio 05, 2010

PREM RAWAT INDIA










Peace is the perfume of God. When God is close to you, you smell this perfume. And this perfume is exquisite. It is beautiful. The senses dance, and life in that moment becomes complete.
This beautiful aroma, this beautiful perfume, is what this heart desires – again and again and again.

In the realm of the heart, there is knowing. To know, not have faith. To walk in clarity, not in doubt. People say, “Have faith, and that will overcome doubt.” I say, “Have clarity, and that will overcome doubt.” Which one? Faith or clarity? Clarity. Not just, “I hope, I wish, I pray.” But, “The next step will be taken with clarity, not wishful thinking.” And the “truth”—maybe to the world—is a scary word, but truth is what this heart wants to hear: that yes, that thirst needs to be quenched.

What I offer its more than words, I offer the know-how to access the experience of peace and fulfillment within. I called Knowledge.
What Knowledge make possible, is an enjoyment of life that is independent of circumstances. It is a way to connect to the experience of the self that lies within.
Knowledge consist of four techniques that enable a person to turn their attention from the outside to the inside. It is not imagination or visualization. It is a practical way to focus within to access what is already there.
The journey of Knowledge it is a journey of self-discovery.
For those who wish to make this journey, I offer to help them prepare to learn the techniques of Knowledge and I provide ongoing inspiration and guidance for a lifetime of enjoyment. 



Música: CHORUS (Jai Jai Jai Gurudev)

viernes, junio 04, 2010

VERANEABAMOS EN SANTURCE



#

Charles Baudelaire

L'Albatros


 

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

 
5A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à côté d'eux.

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
10Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!

L'un agace son bec avec un brûle-gueule,

L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

 

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
15Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


El Albatros



 

A menudo, para la diversión, la tripulación

Tome albatros, enormes pájaros del mar,

Después, indolentes compañeros de viaje,

El barco se desliza sobre el fondo amargo.

 
5Apenas han presentado en el escenario,

Que estos reyes del cielo, torpes y avergonzados,

Lastimosamente dejar sus grandes alas blancas

Al igual que remos colgando al lado de ellos.

 

Este viajero alado, ya que es torpe y débil!
10Él, antes tan hermoso, es cómico y feo!

El hombre se burla de su pico con un tubo corto,

Otro imita, cojeando, el cojo que una vez voló

 

El poeta es como el príncipe de las nubes

¿Quién persigue a la tempestad y se ríe del arquero;
15Exiliado en el suelo en medio de las burlas,

Sus alas gigantes le impiden caminar.



Música: GEORGES MOUSTAKI (Le Métèque))

jueves, junio 03, 2010

MOMENTOS Y MEMORIAS_32




Absence. I
Alfredo Gangotena (1904-1944)

Les anges attendent, dehors, mon front.
Les anges, au gré du vent, dans les frimas, comme blanches paupières anxieuses,
Battent des ailes,
Brûlent le songe dans la maison du noir.
Et les lumières du ciel, les lumières du sable, vibrent ensemble dans cette attente.
Mes mains ? ouvertes, écartelées, ouvertes dans le sang !
Les portes de ma solitudes, branlantes dans les miroirs du vent.
Et toutes les feuilles nées de la Nature,
Qui veillent autour sur cet éclairage de tristesse et d'anxiété.
Mais je ne puis m'absenter, et d'aucune façon, dérider les formes de ma vision.
J'ai à subir, croyez-moi, nombre paroles et maints climats,
Les multiples haleines de l'âme désemparée.
Car le rouge est là ! ce rouge extrême auprès de mes regards, ce rouge aux tempes et dans me mains.
Et les battements pénibles de la porte viennent jeter, de temps à autre, dehors, le trouble dans les beaux visages de cette légion.
Et la lumière, qui se défie, me garde autour comme une attente rouge dans les murs.
Ces oiseaux parsemés devant, miroitent dans les airs
-Ces grands oiseux qui se réclament d'un si long voyage,
Qui m'apprennent, en cette virtuosité de vol,
Les eaux premières que je n'ai pu boire !
Et la lumière, comme une pensée à la cime même de l'esprit.
Qui franchirait, vers l'extérieur, ces murs ?
Comme une écorce bien ajustée
Ils nous maintiennent dans cet élan, droits vers le ciel de toute immobilité.
Et mes veines qui s'asphyxient !
Mes veines, chargées de larmes, qui pèsent tant dans mon cerveau.
Allez ! fuyez ma vie, fuyez-la donc, présences du dehors, et ne me faites plus souffrir cette glace dans la terreur.
Mais il y a ce vent, ce vent de tous les lieux !
Le vent qui, prompt, s'apprête à dévaster jusque dans les blancheurs limpide de mon front !
Vrai ! et cette couleur si douce, aussi, d'âge en âge venue, comme une voix secrète des ombres intime,
Si douce et si loin venue dans la liquide solitude de mes paupières.
Comme le sel nocturne du regard, qui débonnaire éclate aux jours de honte et de tempête,
Un astre est nu dans mon esprit.
O soleil avec tes brises, ton paradis soluble dans nos veines et dans nos larmes !
Eclaire, éclaire, ô astre tumultueux, éclaire-moi donc ces ténèbres épaisses de la distance.
Et fais en sorte que moi je ne sois plus séparé d'Elle, d'Elle, ah ! de l'étendue blanche de son contact, par tout ce long et difficile voyage.
Je reste seul, ici dans cette argile, anges du dehors,
-Pour mieux L'attendre, dans ces lumières consternées.
Pour cet appel !
Car j'adore dans mon front une présence mémorable.
Les fleurs et les brises qui s'entrelacent.
Les fleurs ! et le bruissement de ma pupille comme la parole heureuse de son esprit !
Et ses bras ! quels parfums ! entourées de mes veines éclatantes.
Taisez-vous ! or taisez-vous, bouches inquiètes du dehors !
Déjà les grands oiseux du soir arrachent les portes et brisent les murs !
Ces grands et noirs oiseaux qui déploient leur vol subtil dans les profondeurs de mes fenêtres et de mes miroirs
Le monde, en cette minute, n'est plus que l'haleine d'une pensée
Seigneur, je tremble
L'Esprit, le soleil, les astres et toutes lumières connues, tremblent aussi.
Seigneur, qui tremblent en cette suprême connaissance :
O Amour !
Amour présent


Ausencia. I
Los ángeles esperan, afuera, mi frente.
Los ángeles, a merced del viento, en la escarcha, como blancos párpados ansiosos,
Baten alas,
Queman el sueño en la casa de la negrura.
Y las luces del cielo, las luces de la arena, vibran juntas en la espera.
¿Mis manos? ¡Abiertas, descuartizadas, abiertas en la sangre!
Las puertas de mi soledad golpean en los espejos del viento.
Y todas las hojas nacidas de la Naturaleza,
Que velan en torno sobre esta luz de tristeza y ansiedad.
Pero no puedo ausentarme, y en modo alguno, alegrar las formas de mi visión.
Tengo que sufrir, créanme, muchas palabras y numerosos climas,
Los múltiples alientos del alma desesperada.
¡Pues lo rojo está allí! Ese rojo extremo ante mi mirada, ese rojo en las sienes y en mis manos.
Y el penoso golpear de la puerta crea, de vez en cuando, afuera, la confusión en los hermosos rostros de esa legión.
Y la luz, que desconfía, guarda a mi alrededor como una espera roja en los muros.
Esos pájaros dispersos adelante, espejean en el aire
-¡Esos grandes pájaros que reivindican un tan largo viaje,
Que me enseñan, en ese virtuosismo de vuelo,
Las aguas primigenias que no pude beber!
Y la luz, como un pensamiento, en la cima misma del espíritu.
¿Quién franquearía, hacia afuera, estos muros?
Como una corteza bien ajustada
Nos mantienen en este impulso, derechos hacia el cielo en plena inmovilidad.
¡Y mis venas que se asfixian!
Mis venas, cargadas de lágrimas, que pesan tanto en mi cerebro.
¡Vamos, rehuid mi vida, rehuidla, pues, presencias de afuera, y no me hagáis soportar más este hielo en el terror!
¡Pero allí está ese viento, ese viento de todos lados!
¡El viento que, rápido, se apresta a devastar hasta en las blancuras límpidas de mi frente!
¡Así es!, y este color tan suave, también, venido del fondo de los tiempos, como una voz secreta de las íntimas sombras,
tan suave y venido de tan lejos en la líquida soledad de mis párpados.
Como la sal nocturna de la mirada, que benévola estalla en los días de vergüenza y tempestad,
Un astro está desnudo en mi mente.
¡Oh sol con tus brisas, tu paraíso soluble en nuestras venas y nuestras lágrimas!
Ilumina, ilumina, oh astro tumultuoso, ilumíname pues esas espesas tinieblas de la distancia.
Y haz de modo que yo ya no esté separado de Ella, de Ella, ¡ah!, de la blanca extensión de su contacto, por todo este largo y difícil viaje.
Yo permanezco solo, aquí en esta arcilla, ángeles del afuera,
-Para mejor esperarla, en estas luces consternadas.
¡Para este llamado!
Ya que en mi frente adoro una presencia memorable.
Las flores y las brisas que se entrelazan.
¡Las flores! ¡Y el rumor de mi pupila, como la palabra feliz de su alma!
¡Y sus brazos! ¡Qué perfumes! rodeados por mis venas brillantes.
¡Callaos! ¡Callaos, pues, bocas inquietas del afuera!
¡Ya los grandes pájaros de la tarde arrancan las puertas y rompen los muros!
Esos grandes y negros pájaros que despliegan su vuelo sutil en las profundidades de mis ventanas y de mis espejos.
El mundo, en este instante, no es más que el hálito de un pensamiento.
Señor, estoy temblando.
El Espíritu, el sol, los astros y toda luz conocida tiemblan también.
Señor, que tiemblan en este conocimiento supremo:
¡Oh Amor!
Amor presente.



musica: CHAVELA VARGAS (No Volveré)

miércoles, junio 02, 2010

MOMENTOS Y MEMORIAS_3





L'air est une racine
Jean Arp (1887-1966)

les pierres sont remplies d'entrailles. bravo. bravo.
les pierres sont remplies d'air.
les pierres sont des branches d'eaux.

sur la pierre qui prend la place de la bouche pousse
une feuille-arête. bravo.
une voix de pierre est tête à tête et pied à pied
avec un regard de pierre.

les pierres sont tourmentées comme la chair.
les pierres sont des nuages car leur deuxième nature leur dance.
sur leur troisième nez. bravo. bravo.

quand les pierres se grattent des ongles poussent aux racines.
bravo. bravo.
les pierres ont des oreilles pour manger l'heure exacte.


El aire es una raíz

las piedras están llenas de entrañas. bravo. bravo.
las piedras están llenas de aire.
las piedras son ramas de agua.

En la piedra que ocupa el lugar de la boca brota
una hoja espinosa. bravo.
una voz de piedra está mano a mano y pie a pie
con una mirada de piedra.

las piedras son atormentadas como la carne.
las piedras son nubes porque su segunda naturaleza
les baila en su tercera nariz. bravo. bravo.

cuando las piedras se rascan les crecen uñas en las raíces.
bravo.bravo.
las piedras tienen orejas para comer la hora exacta.



Música: CARLOS GARDEL (Adiós Muchachos)

martes, junio 01, 2010

UN COUP DE FOUDRE







Gilda provoca en mi un sentimiento nuevo, muy placentero, jamás antes experimentado.
Me quedo extasiada ante su belleza natural, sus oscilantes andares, sus armónicos movimientos, es la escultura viva por excelencia, regalo de los dioses para mi alma necesitada de poesia.

Hay una parte de mi que se identifica con ella, esa nonchalance, ese dejarse llevar por sus apetencias, siempre encontrando placer, ora rascándose contra una pared ora revolcándose en la paja sin temor a perder su belleza que permanece intacta a pesar de arrastrarse por los lugares menos apropiados para una cerda vietnamita que habita entre caballos.
Nunca se acerca a su hija, quizás la haya olvidado, ella solo se centra en si misma, no tiene amigos, no se interesa por el entorno, no busca cariño, se basta a si misma.
Cuando tengo a Gilda ante mis ojos es tal la fascinación que ejerce en mi, que realmente experimento aquella frase del poeta: "La belleza está en los ojos del observador" y lo que decía Ortega: : "El amor no es ciego, es clarividente".





Música: RADIO FUTURA (Veneno En La Piel)




lunes, mayo 31, 2010

EL BOSQUE DE LA MEDITACION




Soleil
Pierre Reverdy (1889-1960)


Quelqu’un vient de partir
Dans la chambre
Il reste un soupir
La vie déserte

La rue
Et la fenêtre ouverte

Un rayon de soleil
Sur la pelouse verte.


Sol

Alguien acaba de irse
En el cuarto
Queda un suspiro
Vida que deserta

La calle
Y la ventana abierta

Un rayo de sol
sobre el césped.

Versión de Octavio Paz



Música:  JUAN MARI BELTRAN (Azken Dantza)